Le rapprochement initié dès ce mois d’avril entre Econocom et Osiatis, prestataire français de services d’infrastructure, est désormais entré dans sa phase de concrétisation. Reste à obtenir l’autorisation des autorités françaises. En cas de feu vert, Econocom détiendrait alors quelque 51,90% du capital d’Osiatis (aujourd’hui en partie aux mains de la société belge BML). Une OPA serait ensuite engagée à l’automne afin de lui permettre d’acquérir la partie du capital non encore sous contrôle.
Au travers de cette acquisition, Econocom cherche essentiellement à peser plus lourd “dans un marché des services numériques en concentration, où la taille constitue un enjeu stratégique” et à renforcer ses compétences et ressources dans des domaines tels que le cloud et les solutions applicatives. En effet, là où Econocom est encore largement orienté vers des prestations de conseil, de distribution, d’infogérance, de location et gestion financière d’actifs informatiques, Osiatis opère davantage dans des registres de conseil en architecture, d’ingénierie, de transformation vers le cloud, d’infogérance d’environnements de travail, et dans l’offre des solutions applicatives (portails, collaboration, gestion de la mobilité, business intelligence…). L’intention d’Econocom est par ailleurs de couvrir un plus large éventail de pays. Parmi les nouveaux territoires visés: le Brésil et l’Autriche.
La fusion devrait donner naissance à un acteur pesant quelque 2 milliards d’euros et employant près de 8.500 personnes dans le monde.
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