Mobispot se donnait pour ambition de compter 40 sites de télétravail dans son réseau d’ici le mois de juin 2013. Cette perspective se rapproche avec l’accord passé cette semaine avec la coopérative Smart Work Centers, émanation du projet du même nom initié voici deux ans par Eurogreen IT.
Les 8 centres que chapeaute aujourd’hui la SCRL rejoindront le réseau Mobispot. Du moins ceux qui répondront aux critères imposés par ce dernier. D’un point de vue purement technologique, le rapprochement entre les deux acteurs ne devrait pas poser de problèmes, l’équipement et les services proposés par les Smart Work Centers étant généralement de plus haut niveau que ceux des centres aujourd’hui affiliés au réseau Mobispot. Cela vaudra d’ailleurs aux nouveaux adhérents d’inaugurer la catégorie des sites “3 étoiles” de Mobispot qui, jusqu’à présent, ne compte encore que des sites de catégorie 1 et 2 étoiles parmi ses membres.
Là où le processus d’adhésion risque de coincer, c’est dans l’accompagnement des services prestés. Ainsi les deux “mini smart wok centers” (Liège et Barchon) ne remplissent pas, à ce jour, la condition sine qua non imposée par Mobispot. A savoir: proposer un personnel d’accueil et de support, présent sur site. Une évolution est toutefois à l’étude. Nous aurons l’occasion d’y revenir.
Convergence d’intérêts
“Nous avons décidé de nous unir plutôt que de nous concurrencer”, déclare Pierre Vreuls, patron et co-fondateur de Mobipot.” Le rapprochement Mobispot-Smart Work Centers permet à un réseau plus étoffé de voir le jour, s’étendant aux trois régions du pays. Avec une volonté d’offrir aux télétravailleurs et professionnels nomades qui y feront étape une offre de services relativement harmonisée, une tarification commune et, surtout, un processus centralisé de comptabilisation des services consommés.
La SCRL avait stoppé tout démarchage commercial et était donc restée bloquée à 8 membres effectifs, suite à un démarrage plus chaotique que prévu et à l’entame des négociations avec Mobispot. Aujourd’hui, elle devient “prescripteur” et distributeur pour Mobispot. Chaque Smart Work Centrer pourra devenir une sorte d’agent commercial pour les services de ce dernier. Dans le même temps, la SCRL relancera sans doute ses propres démarchages pour augmenter le nombre de sites de télétravail correspondant à ses critères de qualité technologique.
Signalons pour terminer que l’adhésion des Smart Work Centers (qui doit encore être confirmée par chaque centre) n’est pas forcément coulée dans le bronze. Du côté de la SCRL Smart Work Centers, on parle plutôt de mariage à l’essai. Pour une période d’un an, avec réévaluation de l’expérience à l’issue de cette période.
Nous reviendrons plus en détails sur le contexte et les finalités de ce rapprochement dans un petit dossier Smart Work Centers, à paraître bientôt dans Régional-IT. A lire par ailleurs notre portrait de Mobispot.
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