Covoiturage. Des parkings pour “crécher” les voitures

Article
Par · 09/04/2013

Pour que le concept de covoiturage devienne une habitude, certaines conditions devront être réunies pour organiser la logistique des trajets. A commencer par des endroits où les covoiturés pourront laisser leurs propres voitures. Petit à petit, on verra sans doute se constituer un réseau de parkings de covoiturage, libres ou payants, dédiés ou partagés.

Leur géolocalisation, gestion, voire équipement en systèmes d’identification et de tarification, feront sans doute l’objet de nouvelles solutions IT/Internet à l’avenir.

Plusieurs parkings de covoiturage, spécialement réservés à cet usage, ont commencé à voir le jour, le long de grands axes routiers, en province de Liège, du Luxembourg ou du Brabant wallon.

Par ailleurs, pour optimiser l’espace et éviter de bétonner de nouvelles aires de stationnement, des réflexions sont en cours pour exploiter des places de parking en jachère. Le bureau d’études Espaces Mobilités se penche par exemple, pour le compte de la Wallonie, sur la possibilité d’exploiter des places de parking disponibles dans des centres commerciaux, clubs de sport, lieux culturels, centres sportifs, stations-service, voire sur le terrain appartenant à des communes, à des entreprises privées ou à des parcs d’activités.

Nombre de ces scénarios impliqueront la mise en place de partenariats privé-public. Ils pourraient s’inspirer de certaines initiatives prises en France, par exemple par le Conseil général de la Sarthe, qui a passé un accord avec les supermarchés U (270 places de parking accessibles); en Bretagne (magasin Leclerc); en Loire-Atlantique, en collaboration avec des restaurateurs et commerces; ou encore en Haute-Garonne, sur le parking d’une salle de spectacles.