Contrairement à ce qui avait été prévu – ou, du moins, espéré, la Faculté d’informatique de l’Université de Namur n’initiera pas de programme Star Tech dès cette année académique.
De quoi s’agissait-il? Comme l’a déjà fait la Faculté polytechnique de l’UMons, l’idée, cornaquée par WSL, était d’organiser un concours de projets de start-up dès le stade des études supérieures, sorte de point culminant de l’enseignement de méthodes agiles et d’autres mécanismes de management dès les années de baccalauréat.
Le concours Star Tech aurait dû impliquer des étudiants de la 3ème bac des Facs namuroises. La choses ne se fera pas, non pas par manque d’intérêt de la part de la direction et des étudiants, mais pour cause de programme trop chargé, au deuxième semestre.
Mais ce n’est que partie remise, assure-t-on à la fois du côté du WSL et de l’UNamur.
Aménager le programme
“Les étudiants étaient enthousiastes à l’idée de se lancer dans ce programme”, déclare le professeur Vincent Englebert, “parrain” du projet StarTech aux Facs. Cinq d’entre eux avaient été identifiés. Idées de projets à l’appui. Mais la prudence l’a finalement emporté. Le deuxième semestre, pendant lequel le programme StarTech devait se dérouler, est un semestre déjà très chargé pour les 3ème bac, notamment avec des projets de programmation qu’ils doivent finaliser. Il était difficile pour eux d’ajouter encore les projets StarTech.”
Les Facs vont donc réétudier la manière d’aménager éventuellement le cursus. Ce qui ne sera pas forcément facile compte tenu des contraintes imposées par les accords de Bologne. “Nous devons respecter un quota de crédits et de CPS précis. Au stade des baccalauréats, nous devons en outre veiller à ce que le cursus puisse permettre aux étudiants de s’orienter librement vers les masters IT, gestion ou maths. Il n’est pas évident du tout d’octroyer une dispense pour participation au projet StarTech en remplacement d’un autre cours. Contrairement à ce qui se passe pour les formations d’ingénieur civil, où le programme StarTech peut se substituer au stage “ouvrier”, nous évoluons, à Namur, dans un cadre différent. Quoi qu’il en soit, tant les étudiants que les autorités académiques sont partants. Nous souscrivons à 200% au concept, à cet esprit d’entrepreneuriat qu’il faut susciter. Nous ferons donc le maximum pour trouver des outils qui nous permettent de favoriser cette formule dès l’année prochaine.” Par exemple, en raccrochant StarTech aux projets de programmation déjà prévus au cursus: “les étudiants de 3ème Bac doivent développer des logiciels dont certains sont valorisables. Il s’agit en effet souvent de projets de société, à caractère innovant, liés au green IT ou à des solutions de mobilité. Il pourrait donc être possible d’embrayer avec StarTech…”
La Commission de l’enseignement et le conseil d’administration devront se pencher sur la question.
Mons rempile
Entre-temps, le programme et le concours Star Tech se dérouleront comme prévu, pour la deuxième année consécutive, à la Polytech de Mons. Cinq équipes d’étudiants se sont constituées. Les 5 projets donneront leur verdict à la mi-mai.
Nouveauté cette année: le centre de compétences Technifutur TIC procurera des formations complémentaires aux étudiants dans le courant du mois de mai.
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