Nest’Up, programme d’accélération de start-ups piloté par l’asbl Fostering Ideas, repart pour un nouveau tour de piste de 12 semaines d’incubation et de “pivotage” accélérés.
Les néo-entrepreneurs et porteurs de projets qui désirent élire domicile pendant 12 semaines dans le petit chaudron de l’Axisparc peuvent poser leur candidature dès ce lundi 11 février via le site du programme.
Prochaines dates-butoir:
- 17 mars: date ultime de dépôt de dossier
- 21 mars: choix des 12 ou 15 équipes qui pourront présenter leur projet en vue de la sélection finale
- 28 mars: pitch day et sélection des 6 projets qui participeront au programme
- 1er avril: début du programme
- 20 juin: Demo Day, autrement dit la grande soirée de clôture au cours de laquelle les projets s’exposent et se dévoilent aux yeux notamment d’un parterre d’investisseurs potentiels.
Comme lors de sa première édition, Nest’Up bénéficie du support financier de Creative Wallonia.
Une formule légèrement amendée
Pas de gros changement par rapport à la première édition, si ce n’est la durée du programme: limité à 9 semaines l’année dernière, Nest’Up se déroulera cette fois sur 12 semaines.
Comme en 2012, six projets seront sélectionnés et accompagnés. “Plus encore que lors de la première édition, nous privilégierons plusieurs critères dans la sélection”, déclare Olivier Verbeke (Fostering Ideas). “A commencer par la qualité de l’équipe. Toutes les compétences requises au lancement et à la vie d’une start-up doivent être réunies. L’équipe devra donc par exemple inclure un développeur et un CEO- ou une personne qui en a le profil. Il est beaucoup trop compliqué de trouver ces compétences en cours de programme et trop aléatoire de greffer ces profils pendant les 3 mois du programme.”
L’équipe, comme l’année dernière, ne devra pas par ailleurs avoir été constituée en dernière minute mais au contraire avoir déjà bâti une certaine cohésion et synergie. Un élément qui sera d’ailleurs vérifié dès le stade de la présélection.
Autres conditions sont requises pour espérer être sélectionnés:
- présenter un projet qui s’appuie et adresse une problématique réelle, “ne pas vouloir d’abord inventer un produit avant de se demander si le marché existe”
- présenter un projet reposant sur un modèle économique réellement nouveau et innovant et pas se contenter de reproduire quelque chose qui existe déjà
- prouver que l’équipe est “coachable”, c’est-à-dire est “prête à accepter les critiques et indications des coachs, qui est ouverte aux conseils et apte à les assimiler.”
Nest’Up se dit ouvert à toute proposition de projet innovant, quel que soit le domaine d’application. Pas de préférence donc. Toutefois, Olivier Verbeke espère que parmi les candidatures, il se trouvera un projet orienté vers l’entrepreneuriat social- “cela manquait en 2012”. Tout comme des projets portés par des femmes, minoritaires dans les équipes de l’année dernière.
Tendre plus que jamais vers l’écosystème
Plusieurs autres nouveautés ont pour but de créer les conditions nécessaires à la promotion d’un réel écosystème autour des start-ups mais aussi dans le tissu local. Pour mieux encadrer et suivre les projets- qu’ils soient ou non sélectionnés-, un nouveau partenaire fait son apparition. A savoir, l’ASE (Agence de Stimulation Economique). Son rôle exact, en termes d’accompagnement des projets (notamment en suivi des projets recalés), doit encore être précisé. L’ASE sera en tout cas représentée dans le comité de pilotage, aux côtés de personnes venues de Creative Wallonia, de Fostering Ideas, de la DGO6, et- nouveauté également- du Forem et de la Sowalfin.
Les start-ups de la première édition Nest’Up seront également de la partie, venant témoigner de leur expérience passée.
Dès les premières semaines du programme, Nest’Up lancera par ailleurs un appel à candidatures pour… coaches. Non pour compléter en cours de route l’équipe de coachs du Nest’Up 2 (qui est d’ailleurs renouvelée à 50%) mais pour constituer une réserve pour la 3ème édition (qui serait déjà quasi assurée). “Les sélectionner suffisamment à l’avance nous permettra de bien les connaître, de les impliquer comme mentors et experts dès le Nest’Up 2 et de vérifier ainsi qu’ils ont le profil requis”, explique Olivier Verbeke. “Il faut en effet avoir certaines compétences ou inclinaisons spécifiques pour coacher des équipes et des start-ups. Un simple grain de sable peut parfois suffire à gripper toute la mécanique.” Et ce grain de sable peut aussi venir des coachs…
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