IRIS a bouclé son premier semestre sur un résultat net de 1,6 million d’euros, en augmentation de 37,8% par rapport à la période correspondante de l’année précédente alors que le chiffre d’affaires est en recul (44,2 millions au lieu de 65,7 millions). En 2011, la société avait vu son chiffre d’affaires progresser fortement à la faveur de ventes de matériels qualifiées de record. Cette forte hausse n’avait par contre pas influencé la marge brute compte tenu de la faible marge que génèrent ces matériels.
Pour ce premier semestre 2012, IRIS voit donc son chiffre d’affaires revenir plus ou moins au niveau qui était le sien voici deux ans, lorsqu’il se fixait à 49 millions d’euros.
En ce début 2012, le chiffre d’affaires a surtout été alimenté par une “augmentation du produit de la vente de licences, de contrats de maintenance et de services, notamment des services de monitoring des performances à distance.” Les ventes de matériels, elles, sont en repli.
Parmi les faits marquants du premier semestre, on relève diverses mesures destinées à renforcer la présence internationale et à développer le réseau de partenaires. Les contrats passés concernent une grande variété de pays en ce compris l’Afrique du Sud, l’Inde et les marchés d’Europe centrale et orientale. Un nouveau contrat a par ailleurs été conclu, en Europe, avec la FNAC.
Outre-Atlantique, un partenariat a été conclu avec Salumatics afin de développer “un plan de croissance majeur du marché des entreprises en Amérique du Nord.”
Ce renforcement de l’international est l’un des axes essentiels du plan de restructuration défini en 2011. L’objectif est d’accélérer la pénétration des produits et solutions de la division Professional Solutions (capture de documents, gestion documentaire, optimisation des processus métier) dans les marchés à l’exportation, en visant plus particulièrement les secteurs verticaux qui constituent les points forts de compétence de la société. A savoir, essentiellement, les secteurs bancaire,
juridique et celui des soins de santé. L’objectif, souligné par Pierre De Muelenaere, président du groupe IRIS, est de donner à l’organisation, via une modification et rationalisation progressive, “une portée véritablement internationale”, en développant “plus rapidement la clientèle de certains marchés de niche spécifiques.” Et d’ajouter: “Il est par ailleurs essentiel d’anticiper les besoins croissants de notre clientèle de multinationales.”
Quelques chiffres encore:
- fonds propres: 63,1 millions d’euros, en progrès de 4,3%;
- cash flow d’exploitation (EBITDA) de 3,5 millions, en hausse de 18,9%, qualifié d’“important”; la société précise par ailleurs “ne pas avoir eu recours aux facilités de crédit dont dispose.”
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