Un nouvel appel à projets ICT est publié, ce 10 juillet, dans le cadre du 7ème Programme-Cadre (FP7) de l’Union européenne. Les dates varient selon les calls concernés, mais entreprises, universités et centres de recherche ont, en moyenne, jusqu’à décembre ou janvier pour monter leur projet et poser leur candidature.
L’appel à projets de ce 10 juillet, estampillé Call 10, porte sur un éventail de problématiques que l’on peut classer en deux grandes catégories.
D’une part, des défis purement technologiques:
- réseaux omniprésents et sécurisés et infrastructures orientées services;
- robotique et systèmes cognitifs;
- composants et systèmes (micro-capteurs, nano-électronique, photonique, systèmes de contrôle embarqués…);
- et gestion de contenus numériques (technologies sémantiques…).
D’autre part, des défis davantage orientés applications:
- ICT appliquée à la santé, à l’inclusion, à la gouvernance, au vieillissement de la population;
- ICT dédiée à la diminution des émissions de CO₂;
- ICT orientée entreprise et production (en ce compris dans sa dimension nanotechnologique);
- ICT pour la créativité et l’apprentissage (un domaine où l’on retrouve des liens vers le monde de la culture et de l’éducation).
S’y ajoute un neuvième axe, sciemment orienté vers la recherche fondamentale de pointe. Dans ce registre, l’appel à projets laisse la porte ouverte à l’inventivité pure, futuriste. L’objectif est en effet de susciter des projets mettant en oeuvre des technologies à peine émergentes, voire “disruptives” pour reprendre un terme très anglo-saxon.
Le pactole FP7
Les derniers appels à projets FP7 qui sortiront entre juillet de cette année et 2013 sont potentiellement les plus intéressants, si l’on se place sous l’angle des budgets qui leur sont alloués. Onze “calls” sont planifiés jusqu’à fin 2013, pour une enveloppe globale de 1,5 milliard d’euros, soit plus d’un-quart de tous les budgets du programme FP7 (qui a démarré en 2007).
Le “call 10”, publié aujourd’hui, est le mieux doté avec un pactole de plus de 700 millions d’euros à se partager. D’autres calls, plus ponctuels, seront également publiés ce mois-ci portant l’enveloppe de juillet au-delà du milliard d’euros. Voir le site du NCP Wallonie pour plus de détails.
L’ICT, catégorie-reine des programmes FP7
Parmi tous les projets des Programmes-Cadres R&D de l’Union européenne, ceux qui concernent l’ICT, que ce soit de manière directe ou indirecte, sont ceux qui attirent le plus d’intérêt de la part des acteurs locaux– entreprises, universités ou organismes de recherche.
Au cours du FP6, par exemple, 95 participations avaient été relevées dans des projets ICT, sur un total de 433 (tous secteurs confondus). Et on devrait encore ajouter à ces 95 “purs ICT” les participations à connotation IT: traitement du signal, géolocalisation… en aéronautique et espace ; surveillance et capteurs dans le secteur des nanotechnologies et des procédés ; techniques d’analyse et de diagnostic en sciences de la vie et biotechnologies ; etc.
Depuis les débuts du FP7, 52 projets estampillés ICT ont été financés. 18 acteurs locaux- dont 12 sociétés- y participent (preuve que plusieurs d’entre eux “panachent” leurs participations). Parmi eux, des noms tels que EVS, ACIC, Flying Cam, Taipro Engineering, Cissoid, Centexbel, Spacebel et, côté centres de recherche, les universités (UCL, ULg, UMons) mais aussi Multitel ou le CETIC.
Hauteur de l’investissement dont ils ont bénéficié globalement de la part de l’UE dans le cadre de ces projets IT: 18,6 millions d’euros. Il faut encore y rajouter 2 millions pour des participations à une dizaine de projets où l’IT intervient en filigrane (environnement, sécurité, transports…).
Autre précision: si on cumule projets financés et projets présentés n’ayant pas décroché de financement, on en arrive à un total de 77 en termes de participants wallons à des projets ICT.
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